Merkaba - Rediscovery

Nous sommes réunis ici ce soir pour célébrer le mariage de Techno et Psytrance, deux belles âmes remplies de bonté, alala, beau, beau, mignon. Avancez d'un pas, aimez vous, etc. Froids, robotiques, futuristes et virevoltants seront vos enfants, et ils raviront les oreilles des humains ainsi que leurs cerveaux qu'ils détrucheront comme des minilords. Certains les appelleront Techtrance, mais comme ce sont vraiment vos enfants, nous ne créeront pas un tag spécifique pour eux, car nous pensons qu'ils feront autant de bien à ceux qui vous aiment vous, qu'à ceux qui pensent vous préférer vous.

Hm, étrange et louche ce fut. Merkaba nous truchemente une sélection de vieux projets déjà très aboutis, un bon mélange de techno et de psytrance, un peu glitcheux de temps en temps, mais pas vraiment assez pour qu'on considère Rediscovery comme de la glitch, pas du tout en fait, que dis-je. Que c'est reposant un seul album par semaine.

Je me demande comment le monde de la psytrance s'est vu se coltiner de plus en plus de symboles religieux et mystiques dans tous les sens, indiens, juifs, autres religions et/ou mystiques, ça en deviendrait presque oppressant, par moment. La psytrance n'a rien à voir avec aucune religion, c'est juste une musique de dingue, absolument lord, ouverte à tous. Non mais bordel.

Edit : Disons techtrance, finalement, un mot plein de joie, comme il risque d'y en avoir plus, autant faire de la place pour.

Erothyme - Coincidentia Oppositorum

Je suis d'humeur électronique, mais pour être encore plus précis, j'ai dix minutes de temps libre et j'ai décidé de les utiliser constructivement en écoutant Erothyme, un des premiers artistes que j'ai découverts sur Bandcamp, et aussi probablement le premier qui m'a forcé a créer un dossier "electro" dans lequel je classe toute la musique inclassable et pourtant si électronique. La musique d'Erothyme rebondit, c'est certain, parfois lentement, parfois rapidement, avec une touche de groove et deux pincées de bruits louches, et abracadabra, voilà une bonne plâtrée d'electro, et gratuite qui plus est.

Mais qu'est-ce que je raconte ? En fait, je l'avoue, j'ai une tendance abusive à placer les trucs inclassables dans la catégorie abusivement générale "electro", mais l'album d'Erothyme (même si on ne dirait pas en écoutant la première piste) est plutôt relaxant, avec des rythmes et des ambiances étranges et expérimentales.

Cet album date de 2009. Trois albums de plus sont magiquement apparus depuis sur la page d'Erothyme, deux d'entre eux sont à prix libre. Si vous avez aimé celui-ci, je ne peux que vous conseiller d'aller écouter les autres.

Edit : Quelques petits changements, pour le coup. Je me suis rendu compte de pas mal de choses, et le site va légèrement se modifier. Je vais supprimer certains albums. Dans ma fièvre partageatrice, j'ai voulu aller trop vite, et j'ai carrément oublié de ne mettre que l'essentiel du meilleur du dessus du gratin.

Certains genres vont changer de nom, d'autres vont disparaître ou fusionner. Mushtronic devient "?" provisoirement, jusqu'à ce que j'arrive à trouver un mot qui pourrait faire office d'adjectif correct, Downtempo fusionne avec Chill, Progressive disparait pour le moment, puisqu'il n'a pas encore lieu d'être. Enfin, il n'y aura (plus) qu'un article par semaine, le mercredi soir, et ce pour la simple raison que ça améliorera sa qualité, la clarté du site, et augmentera le temps de digestion des divers trucheurs et trucheuses amateurs de musique qui viennent zoner ici. Et même qui sait, le design pourrait changer et devenir un peu moins cavernicole, ou un peu plus caverne de glace multicolore verdâtre, on verra. Youpi.

Edit : Eh bien on dirait que cet album n'est plus disponible sur la page Bandcamp d'Erothyme, je ne comprends pas (encore) pourquoi... Mais il vous est toujours possible de l'écouter et de le télécharger gratuitement en suivant ce lien vers Beardology Records.

Cybernetika - Colossus

Cybernetika vient juste de me faire un petit coup de pied retourné dans le tympan. Je l'avais un peu oublié (oui, je sais) mais je l'ai re-rencontré aujourd'hui vers 9h du matin dans un de mes sous-dossiers malencontreusement cachés. Je lui ai dit "Alors Beber, tu fais quoi ces temps-ci ?" et il m'a répondu "t-t-k-tk-tk-tk-tsh-tk-tk-t-tksh ioowuuuiiitktktktktktkshhh pf tsh pf tsh tk tk tsh". Heureusement, j'ai appris le langage drum-and-bass quand j'étais à l'école, j'ai donc su qu'il fallait que je le partage sur le blog pour qu'il puisse faire pulser des énergies mégalord dans le plus grand nombre de cerveaux possible.

Excellent compagnon de route, bien qu'un peu dangereux pour les néophytes, écouter Cybernetika en conduisant, c'est la garantie d'arriver en avance à tous ses rendez-vous. Des beats cassés, une atmosphère roboticométallique, ça sonne vraiment comme la dernière bataille de la Terre pour son ultime survie, comme on le lit dans l'histoire-cadre de Colossus. Vous pouvez la lire (c'est très court) sur le lien de téléchargement. Je ne vais quand même pas me mettre à simplement copier-coller depuis d'autres sites, d'abord c'est pas bien et d'abord je vois pas à quoi ça servirait de visiter un blog qui se contente de tout copier comme un pseudolord.

Cybernetika a sorti ses trois albums "The Scythe of Orion", "Atropos" et "Colossus" sur le netlabel Ektoplazm. Mais celui-ci est de loin mon préféré, et celui qui montre le mieux la maîtrise et le style de Cybernetika. Tant que j'y suis, ne vous laissez pas trop trucher par la description que vous trouverez sur Ektoplazm, c'est loin d'être de la psytrance, c'est plutôt de la drum-and-bass avec un petit quelque chose de psychédélique dedans, à vous de juger. Téléchargez l'album gratuitement ici.

Ou écoutez une preview d'abord :

Camel Heads - Camel Heads

Je me suis réveillé ce matin et je me suis dit que mes rêves devenaient de plus en plus bizarres. Les rêves, qu'est-ce que c'est ? Simplement des émanations des évènements de la journées qui sont mixés, pressés et mis bout à bout de manière excessivement louche, ou bien de pures créations de nos cerveaux déchaînés ? Espérons que personne ne le saura jamais.

Des rêves étranges, des endroits sombres, de petites cachettes qui donnent un sentiment de sécurité infini, de la fumée pourpre, un coucher de soleil dans le désert, on se voit courir au ralenti vers l'horizon qui ne se rapproche jamais. Tomber d'une plate-forme minuscule dans un ciel immense rempli de nuages qui se posent pas mal de questions.

Cet album des Camel Heads construit lentement une ambiance et donne à ses auditeurs un moyen de voyager pour pas cher : fermer les yeux (note, les petites blagues vagues de ce post marchent mieux en anglais). Des guitares lancinantes, une basse omniprésente, tout se joue sur la longueur et l'atmosphère qui s'échafaude peu à peu. On se croirait dans une fumerie d'opium, dans une voiture abandonnée dans le désert, autre part.
 

Rhythmik - I Is Learning

La glitch, c'est un de ces styles musicaux bizarrolouches que j'ai découvert il n'y a pas si longtemps en cherchant autre chose. Un album de The Glitch Mob je crois. Eh bien si vous avez cru comme moi qu'ils faisaient de la glitch, détrompez-vous, on est loin du compte. A partir d'une esthétique très lo-fi, une musique faite en grande partie par des bruits bizarres venant de machines volontairement mal truchementées, la glitch a évolué pour devenir un style en soi. Mais ce style, ce n'est plus vraiment la glitch de base, on pourrait appeler ça de la néo-glitch ou de la post-glitch, quelque chose dans le genre, une musique un peu bizarre, rebondissante, à tempo relativement moyen, mais surtout marrante.

La glitch est un style musical marrant, un peu bizarre à l'oreille au début, mais on finit souvent par en vouloir plus. Oui, ça risque de vous arriver. C'est une musique qui ne revendique rien, qui ne se prend pas la tête, une musique louche et vague comme l'enfer, loin des idées d'un certain netlabel que je ne citerai pas qui tente de faire de la glitch un style ultra lord hype cool presque... supérieur. Rien de tout cela dans l'album de Rhythmik, comme vous pourrez l'entendre. Si vous êtes curieux, écoutez la piste 5, une chanson typiquement glitch.

Un peu de café ?

Pretty Lights - Passing by Behind Your Eyes

La musique, on l'aime, on en parle, un peu tout le temps, et parfois oh ! avec une désinvolture qui ne lui sied guère non madame pas du tout. Pour ma part, découvrir de nouveaux artistes, peu importe dans quel genre, ça m'intéresse toujours. Même la musique payante m'intéresse (je sais, ça paraît fou...), alors si d'aventure soudainement vous avez envie de partager un nom de groupe/DJ un peu en dehors des sentiers battus (ça fait tout de suite un peu hipster... mais ne vous formalisez pas) n'hésitez pas à me contacter via les commentaires (que je reçois par mail) ou sur la page Facebook.  Pour ceux qui sont gratuits, je les écouterai avec attention évidemment (sauf si c'est de la powernoise) et s'ils sont jugés méritants (la grosse tête me guette mais je me soigne) je partagerai leur musique sur La Mojoteque. En fait, simplement du moment qu'ils sont gratuits et overmégalordzor (ou s'en approchant).

Par exemple, je ne savais pas que Pretty Lights existait, bien qu'il connaisse un certain succès. Merci à Michou de m'avoir montré la lumière, maintenant je peux tranquillement découvrir sa musique, un mélange d'electro positivement énergétique et de hip-hop groovant. Pour obtenir son album gratuitement, allez sur cette page. En farfouillant un peu vous pouvez trouver toute sa discographie en téléchargement libre, et faire un don via Paypal si vous en avez envie. Merci beaucoup au revoir oui grand merci bonne journée.

Téléchargez l'album

Ecoutey :

To The Sensi Tree - Hitching a Ride

Certaines personnes pensent que je n'écoute que de la musique électronique. Mais c'est totalement faux. En fait, si l'on écarte la plupart des genres musicaux qui finissent par "-core", je peux honnêtement dire que j'écoute un peu de tout. Pourtant, il faut bien avouer que trouver de la bonne musique gratuite est beaucoup plus simple avec l'electro qu'avec tout autre style. Je ne sais pas vraiment à quoi c'est dû, j'aurais tendance à dire la plus grande accessibilité de la production de musique électronique, mais ce n'est qu'une hypothèse. Aujourd'hui, c'est un de ces jours où l'on cherche de la nouvelle electro et qu'on tombe à la place sur un pur album de reggae.

To The Sensi Tree ont enregistré leur album à l'ancienne, en live et avec des cassettes analogiques, et ça se sent, non ? Enfin, moi j'ai l'impression de le sentir, mais c'est peut-être le traitement homéopathique de mon rhume qui me rend dingue.

Citymouth - Holodecker EP

Les rythmes cassés mais qui ne sont pas du breakbeat existent, je les ai rencontrés. Ils m'ont parlé avec cette voix étrangement apaisante et excessivement louche qui est la leur. Ils m'ont dit que je devais mettre l'EP de Citymouth sur La Mojoteque. Ils ont aussi dit que Citymouth faisait partie du label Dropping Gems, un argument qui m'eut fait accepter si ce n'était déjà fait. J'ai écouté cet album pas mal de fois, et je dois admettre que j'ai hésité à le mettre sur le site. Il est accrochant du début à la fin, mais la dernière piste était si bizarre... au début je ne l'aimais pas trop. Mais maintenant j'ai changé d'avis. Holodecker, c'est comme le vin, il faut le laisser un peu vieillir dans un dossier pour qu'il prenne sa pleine saveur. Ou bien j'avais la migraine la première fois que je l'ai écouté, à vous de me le dire.

Hope One - Scientist Beat Tape (Side A)

Ca faisait un moment que je me demandais ce qu'était réellement la dub. Je n'arrête pas de la confondre en général avec le reggae electro, la psydub, la doublechill machinlordtruczorelectroragga, etc. Pour moi, la dub c'est un peu un reggae mutant électronique, avec le côté ganjaweed yaman revolution legalize en moins. J'ai fait quelques recherches avec l'aide de mon meilleur ami Internet et j'ai trouvé ce site, une très bonne ressource en matière de dub, avec un nom qui en dit long. Je commence à peine à découvrir ce style, tout va bien pour le moment, je vous tiens au courant.

Hypnoxock - Acid Return Remixes

Ca faisait un moment que j'attendais qu'Hypnoxock produise encore un peu de musique digérante, mais j'avais peut-être mal cherché, puisque cet album date de 2011. Honte. Honte. Mea Culpa. De la bonne psytrance bien pas de chez nous full puissance à la sauce Hypnoxock et autres truchementeurs. Notez qu'écouter cette musique sur l'autoroute est une bonne et une mauvaise idée à la fois, car si elle peut vous aider à arriver à destination plus vite (testé et approuvé), elle peut vous donner l'impression de conduire un vaisseau spatial à destination de la nébuleuse la plus proche, ce qui pourrait perturber les autres conducteurs. La dernière piste est plus psybientesque, pour vous aider à évacuer la vapeur que vous aurez accumulée pendant les trois premières.