mercredi 26 décembre 2012

Radar Men From The Moon - Echo Forever

Durant ces temps difficiles, alors que dehors il fait si froid, que le ciel est si gris et qu'on n'a plus vu la fine et brillante barbe de frère soleil depuis ce qui paraît une éternité, je veux que vous sachiez que vous n'êtes pas seuls.

J'ai changé pour la énième fois mes goûts musicaux. En fait, ça arrive en général une fois par an, le cycle continue. Généralement je passe la moitié de l'année à écouter de la musique électronique, chillout, psytrance, electro, tout ce qu'il y a de bon et d'agréable ici-bas, jusqu'à ce que tout le monde commence à me cataloguer comme fasciste électronique, prêt à détruire toutes les fêtes non-electro du monde pour satisfaire son infâme soif de rythmes robotiques et répétitifs et de violentes explosions de basses.

Lorsque cette croyance est fermement ancrée dans les cerveaux virtuellement touchés par mes doigts hideux, alors, tout change. Parce qu'alors commence la seconde partie de l'année, quand j'aimerais soudain revenir là où j'étais avant, quand j'écoutais de la musique faite avec des instruments, avec des personnes qui chantent, avec des guitares monstrueusement distordues et un son vibrant qui ramène de vieux souvenirs.

Et ainsi, La Mojoteque va prendre son pelage d'hiver, avec un peu plus de rock, reggae, rap, musique instrumentale et folk (et que sais-je encore, l'hiver c'est long). De fait, c'est vraiment ce que j'aimerais, mais je ne peux pas véritablement le garantir, car comme je l'ai dit précédemment, trouver de la très bonne musique pas électronique et gratuite est beaucoup plus difficile que le semi-inverse. Et je ne sais toujours pas pourquoi, mais dès que je trouve une réponse, je vous dis quoi.

Jusque là, je vous laisse profiter de cet album de rock/stoner que je viens de trouver. Si vous aimez les longs instrumentaux guitaristiques avec quelque chose de futuriste dedans, vous serez probablement satisfaits. Car ce sont parfois les musiques qui ont l'air de venir du passé qui projettent les plus vivantes images du futur. Bisoucake.


mercredi 19 décembre 2012

Gergaz Netlabel - Beat Garden Compilation

C'est bizarre, parfois je commence à écrire des truchements en anglais, et ensuite j'essaie de les traduire le mieux possible en français, et parfois c'est l'inverse. Mais je finis toujours avec deux articles différents, qui veulent dire plus ou moins vaguement un peu la même chose, mais avec des expressions différentes, et des mots plus louches que d'autres par-ci par-là. Il y a un moment où je voulais devenir traducteur de livres, ça aurait été plutôt agréable, et peut-être que ça arrivera, mais pour le moment je ne suis qu'un vague trucheur dans sa chambre qui écoute de la musique, et c'est aussi bien, d'ailleurs.

Mais je m'égare, non ?

Je m'excuse pour mes élucubrations hebdomadaires, si je le pouvais j'effacerais tout pour recommencer (en fait je pourrais, mais je ne vais pas le faire). Alors, qu'avons-nous ici ? Une compilation de la musique bizarre que j'appelais "Mushtronic" au début de la Mojoteque. Bizarre, distordu et louche. C'est clairement le genre de musique que vous ne voulez pas mettre pendant une fête, sauf si vous voulez vous faire jeter dehors ou si vous avez réussi à réunir des gens vraiment vagues chez vous, des sortes de gnomes des cavernes à la peau d'argent mangeurs de racines magiques. Mais tout ça dépend de vous.

J'ai l'impression que ça fait un bon moment que j'écoute ce genre de musique.

mercredi 12 décembre 2012

Mathias Fekjaer - Growth


Trouver de la bonne psydub sur Bandcamp n'est pas aussi facile qu'on le croirait. Certains labels ont tendance à tirer toute la couverture vers eux, sur le grand matelas cosmique de la musique, et à laisser les artistes indépendants ou gratuits noyés dans un torrent de petits singles... payants ! Nom d'un chien ça ne se passera pas comme ça ! ... J'espère en tout cas. Mais j'ai aussi une bonne nouvelle, j'ai trouvé cet album de Mathias Fekjaer qui est à la fois un très bon mélange de dub et de psydub, et à prix libre, en plus.

Cet album a été édité sur le label Gliese 581C, dont il me faudrait encore parler. Ça viendra en temps utile, car ils ont quelques perles qui iraient très bien ici. Pour le moment, profitez de ce jour très spécial, et de cette agréable musicalitude.

mercredi 5 décembre 2012

Colour - Devine Moments of Truth

Tagadagadagadagada brwhiiii whrii wawawa brwhooo tagada taga brwhoooo dadada brwhiiiii est certainement ce que vous allez me répondre, et je vous permets gracieusement ces familiarités, mais attention, pas deux fois.

C'est plus ou moins ce que vous allez entendre aussi, si vous donnez l'occasion à Colour de l'ouvrir un peu, ce que je ne peux que vous conseiller. Vous allez me dire "mais c'est de la psytrance hein ! elle est où la glitch, hein ?" mais ne trouvez-vous pas qu'il y a comme quelque chose de glitchesque dans la musique de Colour ? L'ambiance, la sonorité, pour moi ça me paraît évident, il y a quelque chose de marrant dans cet album, de marrant et de puissant, un juste mélange de psytrance et de glitch, mais le monde de la musique électronique est tellement vaste et les frontières sont si floues qu'on pourrait se laisser aller à dire tout est n'importe quoi, alors que diable, faisons le.

Je vous souhaite une délicieuse écoute, en espérant que cet album vous fera assez bouger pour vous réchauffer, en ces temps difficiles. Bon sang, en plus c'est bientôt mon anniversaire, je posterai un article spécial ce jour là, avec plus d'albums que d'habitude. Ooooh j'adore les surprises iiiiih !

Ah, et pour ceux qui viendraient faire de leur nez et me dire qu'il y a des références droguistes trop évidentes sur mon site, je répondrai, menotté, que c'est loin d'être ma faute.